La plateforme des diplômés en instance d’intégration à la Fonction publique, après une trêve de deux mois pour des pourparlers avec le gouvernement, décide de renouer avec les manifestations et promet des samedi et dimanche “noirs” à partir du 19 et 20 juin.

La plateforme des diplômés en instance d’intégration à la Fonction publique, après un répit de deux mois espérant une négociation avec les autorités qui n’a rien donné, promet des manifestations pacifiques d’envergure. Car, pour la plateforme par la voix d’un de ses coordonnateurs, Aimé Aissadji Bona, “la notion de continuité et le recrutement prôné par le regretté maréchal président Idriss Deby Itno ne fait pas partie du vocabulaire des autorités actuelles (…)”.

Néanmoins, ayant constaté avec désolation la ”mauvaise foi” du CMT de transposer en fait la promesse du feu président, car le CMT refuse de “recruter des professionnels mais recrute des personnels militaires”. Cela prouve à suffisance et clairement que “les autorités de transition ne priorisent que leurs intérêts”.

Fidèle à ses idéaux, la plateforme des diplômés en instance d’intégration réitère sa position d’engager des “actions de toutes natures pour entrer dans ses fondamentaux”. Par conséquent, au sortir de sa dernière assemblée générale, la plateforme des diplômés en instance d’intégration appelle ses relais dans les 23 provinces de suivre et d’appliquer les directives des manifestations du samedi 19 et dimanche 20 juin 2021, dénommées “week-end noir”. La plateforme impute la responsabilité au gouvernement de transition de toutes les conséquences qui adviendront en cas de non satisfaction dans un délai raisonnable. Enfin, Aimé Aissadji Bona “invite tous les jeunes soucieux de leur avenir de demeurer mobiliser (…)”.

BACTAR Frank I.