Interpellé à l’Assemblée nationale ce 29 juin, le ministre de l’Environnement, de l’Eau et de la Pêche, Brahim Mahamat Djamaladine, a fait un état de lieu de la gratuité de l’eau. Une mesure d’accompagnement annoncée par le président Idriss Déby Itno pour lutter contre la Covid-19, en avril 2020

La gratuité de l’eau, une mesure sociale prise par le président de la République dans le cadre de la riposte à la pandémie du coronavirus, a été au cœur des débats à l’Assemblée nationale aujourd’hui. C’est lors de l’interpellation du ministre de l’Environnement, de l’Eau et de la Pêche, Brahim Mahamat Djamaladine, suite à une question du député Issa Baba Hassan.

Le ministre Brahim Mahamat Djamaldine, a affirmé que cette gratuité d’eau potable « est un pari gagné, car le taux d’accès à l’eau est de nos jours à plus 61% ». Il y a donc lieu de se féliciter des efforts louables du gouvernement et de ses partenaires, a-t-il commenté. Il a aussi informé que plusieurs actions ont été élaborées et se poursuivent sur le terrain.

Pour la gratuité de l’eau dans les provinces, le ministre a laissé entendre que son département a fait une situation exhaustive de deux sous-secteurs dans les zones concédées par la Société tchadienne des eaux et celles gérées par les sociétés privées. « Au total 564 minis addictions d’eau potable ont été recensées dans les sous-secteurs non considérés pour un montant mensuel de 658 17 908 millions francs CFA, avec un coût total semestriel d’exploitation relevant à 3 948 107 448».

Au titre de la zone concédée à la Société tchadienne des eaux (STE), le ministre en charge de l’Eau fait savoir que des travaux de renforcements de réseaux sont engagés par étape. Compte tenu de moyens limités, à N’Djamena, plusieurs quartiers ont vu leurs réseaux renforcés, améliorant ainsi leur desserte des travaux d’extension. Des réseaux se poursuivent dans d’autres à l’image de Goudji, Diguel-Est ainsi que dans d’autres centres des province «  pour apporter des réponses idoines au problème de l’eau » a-t-il expliqué.


Le ministre de poursuivre que la STE travaille inlassablement pour que tous les abonnés reçoivent le meilleur service. Pour lui, depuis l’annonce des mesures, des dispositions pratiques et utiles ont été prises de concert avec le ministère des Finances et du Budget, et les communes d’arrondissement de la province de N’Djamena pour rendre effective cette mesure. Donc « cette gratuité n’a souffert d’aucune ambiguïté, et a été appliquée à la lettre », a conclu Brahim Mahamat Djamaladine.