La Commission nationale de l’enseignement supérieur privé (CNESP) s’est réunie le 4 septembre 2018, à l’Ecole normale supérieure de N’Djamena. Elle a annoncé la tenue de la deuxième édition du concours du Brevet de technicien supérieur (BTS) national.

Après des années de tiraillements, les acteurs se sont mis d’accord pour organiser la deuxième édition de l’examen national du BTS. Les épreuves se dérouleront du 11 au 12 octobre 2O18 sur toute l’étendue du territoire. Dans le même sillage, Dr Houdeingar annonce que le concours national de Licence et celui de Master professionnel seront organisés en début de l’année prochaine.

Tous les chefs d’établissements d’enseignement supérieur privés du Tchad ont pris part à cette rencontre de la CNESP présidée par le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Dr Houdeingar David.

Au cours de la rencontre, le chef du département de l’enseignement supérieur souhaite que les chefs d’établissements privés de l’enseignement supérieur aient beaucoup d’inspiration afin de faire en sorte qu’il y ait une plus grande participation des étudiants à cet examen dont l’importance n’est point à démontrer. « La faible affluence constatée lors des précédentes éditions est à mettre sur le compte d’un déficit d’information des candidats doublé de leur ignorance de l’importance de cet examen » déclare Dr Houdeingar David.

Initiée en 2014, la nationalisation du BTS témoigne de la volonté du gouvernement à garantir la qualité des diplômes de BTS et à donner les mêmes chances à tous les apprenants tchadiens, qu’ils soient du public ou du privé. Le ministre de l’enseignement supérieur explique qu’il y a des étudiants qui sont malheureusement exclus des concours nationaux de recrutement à cause de la qualité douteuse des diplômes qu’on délivre à la fin des formations. Raisons pour lesquelles, le gouvernement a décidé de la délivrance d’un BTS national en instituant cet examen. Malheureusement, ce concours est boycotté depuis quatre ans par les chefs d’établissements privés qui revendiquent la paternité des diplômes de leurs étudiants.