Dans une interview accordée à Tchadinfos, le secrétaire général de la CTDDH dit se désunir de son membre, Malick Ibet Ibrahim.  L’homme est accusé du meurtre d’une lycéenne de 17 ans.

« Il n’est plus apte à défendre les droits de l’Homme. Nous allons simplement le radier de l’organisation », a annoncé Mahamat Nour Ibedou, secrétaire général de la CTDDH.

Par cette sortie, le secrétaire général de la Convention tchadienne de la défense des droits de l’Homme (CTDDH) annonce se séparer de son secrétaire à la mobilisation, Malick Ibet Ibrahim mis en cause dans une affaire de meurtre. Selon Mahamat Nour Ibedou, Malick Ibet Ibrahim n’est plus membre de la CTDDH. Il a précisé que la culpabilité de ce dernier ne lui donne plus le pouvoir d’être membre de la CTDDH.

« Nous n’avions rien à avoir avec ce que Malick Ibet Ibrahim. D’ailleurs, il a fait quelque chose qu’il nous a cachée depuis cinq ans », condamne-t-il.

Rétorquant à des déclarations « mettant en mal la CTDDH », Mahamat Nour Ibedou dit qu’il est injustice d’accuser la convention tchadienne des droits de l’homme. Il dit être surpris que la police n’ait pas évoqué la désolidarisation de la CTDDH lors de son point de presse ce vendredi 22 novembre.

 « Nous avions remis un communiqué à la police pour annoncer notre désolidarisation avec Malick Ibet Ibrahim, comme convenu avec la police, mais elle ne l’a pas.  Par contre, la police s’acharne sur la CTDDH comme si c’était elle qui a tué la lycéenne », a souligné Mahamat Nour Ibedou.

Malick Ibet Ibrahim est accusé du meurtre d’une lycéenne, Fatimé Hamza Moussa. Arrêté par la police, il a reconnu les faits qui remontent en 2014.  Malick Ibet Ibrahim était secrétaire à la mobilisation de la Convention tchadienne de défense des droits de l’homme avant son arrestation.