La Commission électorale nationale indépendante (Céni) vient d’annoncer son intention d’organiser les prochaines élections au premier trimestre de 2020 malgré l’opposition du chef de l’Etat Idriss Déby Itno.
Alors que le président de la République Idriss Déby Itno a insisté plusieurs fois que les législatives se tiennent fin 2019, le président de la Céni a annoncé le souhait de son institution d’organiser ces élections au premier trimestre 2020. « Nous projetons l’horizon réaliste pour l’organisation attendue des législatives au premier trimestre 2020 », a annoncé Dr Kodi Mahamat Bam, président de la Céni lors du point de presse qu’il a animé ce 3 octobre. Pourtant dans une correspondance qu’a adressée le cabinet civil du président de la République, il a été notifié à la Céni que le président de la République rejette en bloc la proposition de décaler les élections pour 2020. Mais en faisant cette déclaration, le président de la Céni engage le bras de fer avec le président de la République.
Le président de la Céni, Dr Kodi Mahamat Bam s’est mis dans la réalité des conditions d’organiser une bonne élection. Le président de la Céni observe “qu’un calendrier électoral trop contraignant et annoncé trop tardivement est calamiteux pour le processus”. Déby va-t-il se fâcher et mettre hors-jeu l’enseignant-président de la Céni?
Dans tous les cas il faut reconnaître que la Céni a fait une bonne proposition quant à l’organisation des élections communales et législatives au plus tard avril 2020. Car, le fichier électoral devrait être révisé. Plusieurs dispositions du code électoral doivent être changées car ne répondent pas à la réalité organisationnelle.
C’est l’opposition qui doit applaudir la décision de la Céni, car elle a crié que le temps ne permettra pas d’organiser ces élections en fin 2019 comme voulu. Et
Le Cadre national de dialogue politique (CNDP) doit se mettre en droite ligne avec la Céni pour que les choses se passent bien sans couac des partis politiques. Composés des partis politiques de l’opposition et de la majorité, le CNDP est en train de relire en ce moment le code électoral. La commission de relecture doit déposer son rapport au bureau exécutif du CNDP dans quelques jours.
Le président de la République Idriss Déby Itno aura beau insister, persister que les élections aient lieu d’ici fin 2019 mais l’organisateur n’a pas encore tous les moyens. C’est la Ceni qui organise et c’est la Céni qui décide de la date. Le message sera parvenu au destinataire.
Nous avions rencontre Badaoui, Balmet et moi, en mars 2013, pour preparer la pose de la premiere pierre de la Basilique de N’Djamena. Nous lui avions demande de graver la plaque commemorative. Cela a été une belle occasion pour nous de visiter son atelier et discuter arts plastiques, culture et développement de notre pays. Badaoui a ete inarretable pour parler de son travail merveilleux qu’il nous a permis de découvrir. Nous avions pris la plaque pour la cérémonie et lui avions demande sa facture. Badaoui a tout simplement répondu que c’était sa contribution a cette oeuvre religieuse. Nous avions rapporte cela a Monseigneur Ngarteri. Il le rejoint aujourd’hui après de notre Pere Tout Puissant. Badaoui, repose en paix.
Ce que vous dites est absolument vrai. C’est ça aussi Kader.et une des facettes de sa personnalité. Il arrive des fois où le hasard fait que j’assiste aux échanges entre lui et ses clients sur le prix de leur commande. Bien sûr je ne m’en suis melé par pudeur. A la fin de leurs discussions, je pars avec la certitude que La marge bénéficiaire de Kader est très faible voire inexistante. Mais moi je le comprends parce qu’il s’agit au fond d’un trait de caractère de sa personnalité: la générosité spontanée. Merci pour votre témoignage.
C’est un homme de valeur.
Vous auriez du ajouter la date et lieu de naissance a la biographie.
Merci
Mon papa est né en 1955 à ndjamena
Tu as fidèlement d’écrit l’homme et ses œuvres et surtout sa manière d’être avec ses semblables. Il fût un grand parmi les Lamyfortains. Je l’ai connu à l’école du savoir chez père où nous apprenions à lire le coran mais également la manière de nous conduire avec les autres. C’était l’école de vivre-ensemble dans la paix sans distinction aucune. Kader est parti avec une petite partie de nous mêmes. Paix à son âme et que la patrie et ses amis se souviendront longtemps de lui. Vas en paix mon chéri mi et frère.