POLITIQUE – Quelques personnalités et anciens ministres du Tchad dont Bedoumra Kordjé ont tenu un point de presse ce 9 juin. C’est dans le cadre de l’appel à la tenue de la conférence nationale inclusive intitulée “Appel du 1er juin 2021”. A cette occasion, trois points ont été soulevés.

D’ici peu, le Tchad tiendra une fois de plus un dialogue national inclusif. Une conférence qui a été réclamée par les acteurs de la scène politique et de la société civile pour refonder l’Etat.

L’ancien ministre des Finances, Bedoumra Kordjé pense que cette conférence doit constituer un cadre idéal de dialogue, d’inclusion, de compromis et de consensus qui, d’après lui, “doit veiller à la participation équilibrée et représentative de toutes les forces vives de la société tchadienne sans exclusion.”

Raison pour laquelle, il suggère la mise en place dans un délai de “15 jours au plus, un organe indépendant chargé d’organiser cette conférence nationale inclusive et souveraine dans les trois prochains mois en concertation avec l’Union africaine, les Nations-Unies,…” Il propose que cet organe soit composé de personnalités neutres, crédibles et indépendantes.

Bedoumra Kordjé demande en plus la nomination d’un facilitateur international crédible. Puis la révision de la charte actuelle du conseil militaire de transition pour ” y inclure notamment une disposition sur l’organisation de la conférence nationale inclusive et souveraine“.

Pour ce faire, ces personnalités lancent un appel à tous les acteurs nationaux et internationaux à s’impliquer pour “une conférence qui sauve”. Au gouvernement et à tous les partis politiques, à la société civile plus précisément, de : “se lever et de se donner la main pour acter les propositions d’organisation de la conférence nationale pour œuvrer à son succès“, ont imploré Bedoumra Kordjé et Pr Avocksouma Djona.