AGRICULTURE – L’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture en collaboration avec le ministère de l’Irrigation, de la Production et des Equipements agricoles ont lancé le projet d’appui au développement de l’horticulture urbaine et périurbaine dans les périphéries de N’Djamena. L’atelier marquant le début dudit projet est lancé le lundi 9 décembre à N’Djamena.

Le coup d’envoi des travaux a été donné par le directeur général du ministère de l’Irrigation, de la Production et des Equipements agricoles, Abdelramane Mahamat Abdel-aziz, représentant la ministre en charge de l’Agriculture.

Ce projet, qui est le résultat de la collaboration entre l’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le ministère en charge de la production agricole, a pour obligation d’identifier, à partir des différentes compositions du projet, les actions prioritaires, les acteurs clés et les approches d’intervention à mettre en œuvre.

Il sera aussi question d’aller vers les défis qui barrent la route à une production agricole meilleure. Parce qu’au Tchad, comme dans d’autres secteurs, le secteur agricole regorge d’énormes potentialités mais surtout, des défis.

L’horticulture constitue une partie importante du régime alimentaire des populations tchadiennes. Pour cela, la demande reste très grande. Elle se matérialise par le constant besoin des légumes et des fruits dans la ville de N’Djamena et ses environnants.

Plus la démographie croît, plus la demande est forte et là, l’horticulture constitue une activité de choix qui peut renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle mais surtout, créer des emplois. D’où le contexte qui justifie la tenue de projet.

Représentant le responsable pays de la Fao, le chargé de programme, Mahamat Sorto, a salué les efforts du gouvernement tchadien dans le domaine de l’agriculture. « Ces dernières années, les marchés et les super marchés en milieu urbain sont remplis de fruits et légumes contribuant ainsi à une diversité dans la nourriture et l’alimentation des populations tchadiennes. »

Le projet est financé à une hauteur de 200 000 USD par la Fao et s’inscrit dans une suite logique des appuis précédents. Il ambitionne « améliorer et diversifier la production de l’horticulture de manière durable à travers la construction de citernes d’eau et la fourniture d’intrants agricoles adaptés au climat sahélien », explique Mahamat Sorto.

Ouvrant les activités de l’atelier qui n’a duré qu’un jour, le directeur général du ministère de l’Irrigation, de la Production et des Equipements agricoles, Abdelramane Mahamat Abdel-aziz a exposé les potentialités agricoles du Tchad et surtout, les efforts que fait le Palais rose dans le secteur.

Il précise ensuite l’importance de l’horticulture. « Les cultures horticoles qui englobent entre autres les fruits, les légumes et les racines, les tubercules représentent une partie essentielle du régime alimentaire des populations, étant donné que la quasi-totalité de ce qui est produit est consommé dans le pays. Par conséquent, elles contribuent dans une large mesure à la sécurité alimentaire. »

Le projet d’appui sera implanté sur le site d’Amnabak situé à 10 kilomètres à l’Ouest de N’Djamena. Ils seront 500 personnes à bénéficier de cet appui. Il faut aussi retenir que ce projet n’est pas le premier du genre. Entre 2014 au 2017, une initiative sur la sécurité alimentaire renforcée en milieu urbain a été mise en œuvre dans six pays d’Afrique centrale dont le Tchad.