Prélude de la journée mondiale de la femme rurale 15 octobre, la Maison de la femme a abrité exclusivement la foire agro-sylvo-pastorale avec des femmes tchadiennes, combien bien entrepreneures.

La commémoration qui se tient du 11 au 15 octobre, préconise “l’autonomisation de la femme rurale, une condition essentielle au développement durable”. Nombreuses sont de la partie, à l’égard des divers stands qui dénotent du génie de la femme tchadienne. On peut y observer de tout ou presque. Artisanat, culture, cosmétique, gastronomie, etc. Cela constituant, une harmonie et une union parfaite sans distinction, aucune. L’ambiance est joviale et endiablée au rythme des danses  et chants.

Pour Amina Priscille, directrice de la Maison de la femme, les activités de la foire dédiées aux produits agro-sylvo-pastoraux sont rehaussées et valorisées par les groupements féminins de N’Djamena et ceux de ses environs. Selon elle, le thème choisi est d’une “pertinence capitale”, car la femme joue une partition décisive dans le développement de l’agriculture et de l’élevage, qui sont deux piliers de l’économie nationale. “Et même si le parcours est long et pénible, la femme devra  être persévérante et sereine en dépit de nombreux obstacles, notamment sociaux pour acquérir son autonomisation“, conseille-t-elle avant de louer les efforts des hommes pour l’épanouissement des femmes.

Une vue des objets exposés à la foire agro-sylvo-pastorale

Pour la ministre de la Femme, de la Petite enfance et de la Solidarité nationale, “cette foire emmène le monde à explorer et à découvrir notre terroir de produits valorisés, transformés et fabriqués par des femmes tchadiennes’’. Le secteur agro-sylvo-pastoral occupe une place de choix en zone rurale du point de vue économique et social et est le réservoir décent d’emploi, en absorbant plus de 70% des femmes et jeunes. Cela faisant un apport de plus de 40% du Produit intérieur brut (PIB). Depuis plus de deux décennies, affirme-t-elle, elle voit les jeunes femmes ne plus ne contenter de rêver, mais d’agir. Cela est fort louable. Plusieurs sont parvenues à concrétiser leurs rêves, elle s’enorgueillit. “Des femmes qui vont à l’école et obtiennent des diplômes que des femmes devenues mères avant l’âge adulte’’, suggère la ministre Djalal Ardjoun Khalil.

BACTAR Frank I.