Après leur conférence tenue du 19 au 21 novembre 2019 à l’hôtel Radisson Blu de N’Djamena, quatre ambassadeurs tchadiens sont venus à la rencontre des élèves de l’école nationale d’administration pour un partage d’expériences.

Attentifs, serein, les élèves fonctionnaires de l’Ecole nationale d’administration (ENA) ont répondu massivement à ce rendez-vous de partage d’expériences de leurs ainés diplomates. Ahmat Makaila, Gonté Gali Kourou, Aziza Baroud, Mariam Ali Moussa, respectivement ambassadeurs en Suisse, aux États-Unis d’Amérique, au Benelux et en Allemagne.


Tout au long de cette rencontre, les panelistes ont mis au profit des futurs administrateurs, dont certains membres du gouvernement, les riches expériences qu’ils ont accumulés durant leurs itinéraires. La rencontre était également l’occasion de conseiller ces admistrateurs sur les bienfaits de relations humaines. << L’école ne suffit pas. Il faut faire d’autres choses à côté pour s’en sortir>>, a conseillé l’ambassadeur Mariam Ali Moussa. Une assertion qui trouve tout son sens, surtout quand on observe que les jeunes issus du système scolaire ont des CV presque vides, faute des petites formations et réalisations. Idée entièrement partagée par son homologue Aziza Baroud qui appelle les jeunes à embrasser le bénévolat, car selon elle,<< la distance entre l’école et le monde du travail est très grande>>, a dit-elle dit.


Dans la même lancée, l’ambassadeur Gonté Gali Koutou, lui aussi ancien élève de l’Ena, a servi le public de son expérience en tant que fonctionnaire de l’administration publique. Ancien journaliste à la télévision tchadienne, Ahmat Makaila, aujourd’hui ambassadeur à Genève et accrédité auprès de quelques organisations onusienne et internationales a longtemps échangé avec l’assistance sur les opportunités des bourses et d’emplois qu’offrent lesdites organisations.


Très satisfaits de cette rencontre, les élèves de l’Ena n’ont pas manqué de poser des questions sur les difficultés du métier d’ambassadeur et les rapports que les ambassadeurs entretiennent avec la diaspora tchadienne. Deux heures, c’est le temps que devait prendre ce rendez-vous de partage, mais finalement les échanges ont duré trois heures, vu l’intérêt accordé par les uns et les autres.