Le ministre de la Sécurité publique M. Ahmat Mahamat Bachir, interdit par un point de presse ce jeudi 4 août 2016, le meeting et la marche du FONAC (Front de l’opposition Nouvelle pour l’Alternance et le Changement) prévu pour les 6 et 7 août 2016 à N’Djaména et sur l’ensemble du territoire national.

C’est en vertu de l’ordonnance n°48 du 27 octobre 1962 relative aux réunions publiques, de l’ordonnance n° 46 du 28 octobre 1962 relative aux attroupements, du décret n°193/Intérieur/Sureté public du 6 novembre 1962 portant règlementation des manifestations publiques. Il  instruit d’ores et déjà, les directeurs généraux de la Police nationale, de la Gendarmerie nationale et le Commandement de la Garde Nationale et Nomade du Tchad (GNNT) chacun en ce qui le concerne de l’exécution stricte des termes de l’arrêté portant interdiction de ces différentes manifestations.

Pour le ministre Ahmat Mahamat Bachir, l’agitation de ces candidats malheureux à l’élection présidentielle du 10 avril 2016, est en parfaite illégalité. Le ministre de la Sécurité publique estime que les actions prévues par le FONAC, sont de nature à troubler l’ordre public, la quiétude de la population et à intoxiquer l’opinion nationale et internationale.

«Face à ces comportements indignes, qu’il me plaise, de rappeler que le Tchad vient de loin. La paix et la stabilité chèrement acquises ne sont pas le fruit du hasard. Chacun de nous doit militer en faveur de ces acquis. Ce n’est pas par gaieté de cœur ou par plaisir, le ministère de la Sécurité publique interdit les marches pacifiques ou non pacifiques. La lutte contre les terroristes en général et celle contre Boko Haram en particulier exige de nous un comportement exemplaire. Elle continue au prix de sacrifices suprêmes. Au lieu de jouer au jeu de mauvais goût ou fomenté de coups, il serait judicieux qu’on s’attèle aux intérêts supérieurs de notre pays» invite Ahmat Mahamat Bachir.