Au lendemain de l’attaque meurtrière de Boko Haram contre l’armée tchadienne à Boma, dans le Lac, le président Idriss Déby Itno s’est rendu sur place. En tenue militaire, le chef de l’État lui-même coordonne désormais la riposte. Bonne ou mauvaise idée ?

Idriss Déby Itno est au front. À la suite de l’attaque terroriste de Boko Haram à Boma, dans le Lac Tchad, le 23 mars, le président tchadien a quitté la capitale pour se rendre sur le lieu. Depuis, il n’a plus regagné N’Djamena. Objectif : coordonner la riposte.

Après trois jours sur place, le chef de l’État est apparu à la télévision nationale, le dimanche 29 mars, en tenue militaire, arborant ses cinq étoiles de général d’armée. D’un air de chef de guerre, il a lancé l’opération baptisée « La colère de Boma » contre Boko Haram dans cette zone du pays.

Cette sortie enflamme les réseaux sociaux. Des avis sont divergents. D’un côté, il y a ceux, à l’instar de Meyo Owono Patrick Éric, qui saluent l’engagement du président Idriss Déby Itno aux côtés de ses frères d’armes.

Et, de l’autre côté, certains qui ne comprennent pas le choix du président Idriss Déby Itno de rester au front. C’est le cas de l’opposant Saleh Kebzabo, président de l’Union nationale pour le développement et le renouveau (UNDR).

Et vous, qu’en pensez-vous ?