Convié au sommet pour l’action pour le climat tenu en marge de la 74ème assemblée générale de l’Onu, le président de la République Idriss Déby Itno a plaidé pour des actions concernant la dépression de Bodélé.

S’inscrivant dans le cadre de l’Accord de Paris 2015, le sommet pour l’action pour le climat, initié par le secrétaire général de l’Onu Antonio Guterres, vise à faire un état des lieux sur les engagements internationaux pris par les gouvernements en vue de lutter contre le réchauffement climatique.

Invité à ce sommet, le président tchadien Idriss Déby Itno a fait un plaidoyer sur la dépression de Bodélé qui, selon lui, contribue à l’écosystème mondial. « Le Tchad participe à l’équilibre de l’écosystème mondial à travers la dépression de Bodélé située dans le nord du pays. Cette poussière riche en particules minérales contribue à la survie et de l’équilibre de la forêt amazonienne », a-t-il fait savoir à ses pairs.

Il est pour le chef de l’Etat tchadien d’interpeller la communauté internationale à accorder un intérêt, aussi particulier soit-il, à cette poussière. « Si la Forêt amazonienne est reconnue pour sa contribution à l’équilibre de l’écosystème, il est tout à fait naturel que la dépression de Bodélé bénéficie de l’attention nécessaire  de la communauté internationale », réclame-t-il.

La dépression de Bodélé provient du désert de Djourab dans le nord du Tchad. Elle produit chaque année 60 à 120 millions de tonnes de poussières voyageuses. Nuisible, elle est essentielle pour l’écosystème. En 2014, le Tchad a été considéré comme première source de poussière par un groupe de chercheurs anglais et américains.