POLITIQUE – Le sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la Cémac vient de s’achever à Yaoundé. L’examen de la situation monétaire, économique, financière et l’analyse des perspectives économiques de la sous-région ont marqué ses deux jours de travaux.

L’urgence y est à ce qui sort du Palais de l’unité. Le président de la République camerounaise, Paul Biya a convoqué du 21 au 22 novembre un sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac). La raison : examiner la situation monétaire, sécurité et diplomatique dans la sous-région.

Après examen de la synthèse des travaux, les présidents de la zone Cémac ont échangé sur l’état de l’économie de la sous-région. Ils ont examiné les résultats obtenus à la suite de la mise en œuvre de la stratégie commune de sortie de la crise de 2016.

L’occasion pour les chefs d’Etat de saluer le redressement global  de la situation macroéconomique de la Cémac marquée par le retour à une croissance économique positive. Il est lieu aussi de  relever avec satisfaction la reconstruction des réserves de change et parité fixe de la monnaie commune et d’éviter un ajustement structurel.

Les chefs d’Etat ont décidé de poursuivre les reformes institutionnelles et la mise en œuvre des mesures appropriées au sein de la Banque centrale. Elle devrait concourir à la politique monétaire efficace, une application judicieuse, rigoureuse, concertée et améliorée de la réglementation des changes communautaires, à la préservation de la stabilité financière et la consolidation du système bancaire.  

A lire : de quoi parlent les chefs d’Etat à Yaoundé ?

C’est dans un contexte marqué par une crise financière mondiale, de menace sécuritaire et de libre circulation difficile que le sommet s’est tenu ces jours à Yaoundé.