Une rencontre d’échanges entre les jeunes et les mamans organisée par les membres de l’Association des Nations-Unies au Tchad, a lieu le vendredi 09 juillet au siège de ladite Association, au quartier Amriguebé, dans le 4ème arrondissement.

Dès l’entame des échanges, les jeunes ont posé des questions sur les changements de mentalité des gens de nos jours. L’éducation d’hier et l’éducation d’aujourd’hui, ne sont pas les mêmes. pourquoi cela? Les mamans ne contrôlent plus les enfants comme avant ? Auparavant, nos parents vivaient en symbiose, mais aujourd’hui cette habitude a disparu ? Les jeunes se marient, mais souvent le divorce advient, alors que nos mamans se sont mariées pendant des années mais gardent toujours les foyers, pourquoi ? Plusieurs questions sur l’éducation, paix ont été posées par ces jeunes.

Le premier intervenant a souligné que Dieu a créé Adam puis après Eve à côté de lui pour l’accompagner et lui venir en aide. Mais on ne sent pas, nos mamans maintenant. Où sont-elles passées ? Par exemple, au coucher du soleil à 18h, tu as tellement peur de ta maman parce qu’elle va te châtier. Aujourd’hui, l’enfant sort du matin au soir, sans que la maman demande, il y a eu un problème sérieux. Actuellement vous (mamans) êtes là, guidez-nous, orientez-nous pour que la paix d’avant revienne.

Koissa Mahamat Alboukhari a souligné le rôle que la femme joue dans la vie pour la conservation de la paix. La femme joue un rôle très important dans le foyer, au bureau et dans la société d’une manière générale. La femme doit savoir comment conserver la paix, pour cela elle doit mettre en tête que le père sort le matin pour trouver quelque chose pour la famille. Ce qui se passe à la maison et en journée il ignore. Mais la femme est toujours là pour contrôler les enfants.

Une maman a relevé qu’avant elle n’a jamais écouté, l’histoire de Nord- Sud. Avec ces voisines, elles sont des attaches tellement souder que lorsqu’un parent achète des habilles pour ces enfants et qu’il y a des moyens, même les enfants de voisin bénéficient. Nous étions comme sœurs même avec nos coépouses, tu ne vas jamais savoir. Avant nos mamans avec un simple regard d’une maman à son fils ou fille permet à l’enfant de comprendre de quoi s’agit-il. Tu tapes l’enfant de ton voisin personne ne te parle. La paix régnait en maître. Une autre mère soulève la question de jeunes qui se divorcent. Selon elle, parce qu’ils finissent leur amour avant le mariage. Une fois au foyer, ils n’ont rien à se dire. Car ils ont fini leurs causeries en dehors de foyer conjugal. Or nous avant, tu ne vois jamais ton marie, sauf la nuit de noce. C’est en ce moment de l’amour commence. Elle ajoute que la question de la paix doit commencer à l’école primaire. Elle a vécu l’expérience une fois. Lors d’une sensibilisation dans les écoles sur la cohabitation pacifique, l’enfant est rentré pour expliquer aux parents que maintenant qu’il comprend que nous sommes tous de frères et de sœurs. Il n’y a pas les gens du Nord ou du Sud, chrétien ou musulman.

Pour le président de l’Association des Nations-Unis au Tchad, Mahamat Silim Moustapha, le projet est dénommé « La paix au Tchad » lancer au mois de mai. Leur objectif est d’échanger avec les mamans qui sont d’abord première éducatrice. « En ce période de vacance les mamans jouent un rôle catalyseur pour l’éducation de l’enfant. Car elles sont le deuxième enseignant après le cours. Elles peuvent les encadrer dans le bon chemin. La paix ne peut que revenir de la maison et surtout de la maman qui est tout le temps avec les enfants » relate-t-il.