CULTURE – Dans un souci de valoriser le cosmétique et la beauté tchadienne, la 2e édition du Sicobet s’est ouverte ce vendredi à la Maison de la femme. La cérémonie a été présidée par le directeur de la Culture Dehe Wakano.

Valoriser le cosmétique et la beauté tchadienne, tel est l’objectif que vise le Salon international de cosmétique et de la beauté au Tchad (Sicobet). Ouvert ce 8 novembre à la maison de la femme par le représentant du ministre du Développement touristique, de la Culture et du Tourisme, le Sicobet entend, à travers cette 2e édition, former les jeunes au métier de la beauté et du cosmétique. Il permettra aussi d’organiser les causeries-débats et permettre le brassage entre les acteurs du secteurs privé et public.

C’est dans un contexte d’autonomisation des femmes et de valorisation des mérites féminin, le Sicobet félicitera les investissements, mettre un point sur l’entrepreneuriat et encourager la formation des jeunes dans les nouvelles technologies de l’information et de la communication.  

Dans son intervention, la promotrice du Salon, Adrienne Ndoubayo, précise l’importance du cosmétique, qui pour elle est relégué au second rang. « Les métiers de la beauté sont souvent attribués aux ratés de la société. » Il faut briser ce mythe, ajoute-t-elle.

Le directeur général du ministère du Développement touristique, de la Culture et de l’Artisanat, Dehe Wakano, représentant sa patronne, a dès l’entame de sa communication fait l’éloge de la femme tchadienne avant de montrer l’importance de la consommation locale, donc des produits de beauté tchadienne. Il s’est longtemps appesanti sur l’apport de la femme rurale dans la construction de ce salon.