Le chef de file de l’opposition Saleh Kebzabo a été auditionné hier mardi 9 août par la police judiciaire, suite à la présumée disparition des militaires lors de la présidentielle d’avril dernier.

Ces derniers auraient été portés disparus pour avoir voté pour l’opposition à la présidentielle du 10 avril dernier. Le président de l’Union Nationale pour le Développement et le Renouveau (UNDR) Saleh Kebzabo a déclaré après le vote que des militaires ayant voté pour l’opposition sont portés disparus et signalés par leurs familles à sa base. Le député Saleh kebzabo a été entendu par la police judiciaire sur instruction du procureur après avis du bureau de l’assemblée nationale. Après trois heures d’audition le député Saleh kebzabo est sorti avec sourire du bureau de la PJ.

Le chef de file de l’opposition n’est pas le seul à être auditionné à ce sujet. Il y a eu avant lui ses compères Joseph Djimrangar Dadnadji du CAP-SUR, Mahamat Ahmat Alhabo du PLD, et Brice Mbaimon Guedmbaye du MPTR. Outre les noms cités plus haut, il reste le député Gali Ngothé Gata qui sera écouté. Ces auditions découlent du fait que ces candidats malheureux ont annoncé la disparition des militaires qui n’auraient pas voté pour le régime en place.

Les avocats de Saleh Kebzabo présents à l’audition du mardi se disent confiants puisque leur client n’est rien d’autre qu’un témoin dans l’affaire. Toujours selon eux, s’il suffit de déclarer la disparition signalée des militaires et être auditionné, alors tous les diplomates ayant adressé des déclarations similaires doivent être convoqués.

Un procès verbal régulier sera rédigé et déposé au parquet à titre de témoin dans la présumée disparition des militaires après le 9 avril 2016.