Accueilli dans l’allégresse par la population le 5 juillet dernier, le fleuve Barh-Azoum fait parler déjà de lui.

Dès le passage du fleuve, le département de Haraze Mangueigne est coupé d’Am-Timan, le chef-lieu de la province sans occulter les autres villes voisines telles que Kyabé (Moyen Chari).

Bientôt, Am-Timan serait aussi coupé d’Aboudeia, ainsi que de Mongo dans le Guera. Car cet axe est menacé par la montée des eaux. Le pont du village Darasna est presque englouti depuis 48 heures.

L’an dernier, en cette même période, le voyage s’effectuait en pirogue pour enfin trouver un véhicule de l’autre côté du fleuve. La difficulté ne s’arrête pas là. S’il pleut, la traversée se fait 2 à 3 jours après, le temps que l’eau finisse de couler. Il faut signaler que le fleuve Barh-Azoum a débordé de son lit principal.

Djimotoum Bongtoloum, correspondant à Amtiman