La rentrée scolaire annoncée par le ministre de l’Education et de la Promotion civique n’a pas été effective, les établissements publics rencontrent d’énormes difficultés à relancer.

Après trois mois de vacances passés dans différents lieux, les élèves reprennent enfin les cours ce 1er octobre pour l’année 2019-2020.

Dans la commune du 7ème arrondissement, cette rentrée a été effective dans les établissements scolaires privés.  Elèves et corps enseignant ont répondu présent à ce rendez-vous. Par contre dans les établissements publics, la rentrée s’est faite dans un climat morose.

Du lycée de Gassi, en passant par le lycée d’Habbena, celui de Ndjari et le lycée d’Amtoukoui, le constat est le même.  L’ambiance est mouvante et marquée par la présence des élèves. Malheureusement quelques difficultés techniques empêchent ces établissements de relancer effectivement cette rentrée des classes. Pour beaucoup d’élèves, le premier de classe dans les écoles publiques n’a jamais été effectif. « Nous sommes des anciens élèves de cette école mais depuis 4 ans que nous avons passés ici nous ne sommes jamais entrés en salle de classe dès les premiers jours de la rentrée. Quelquefois une semaine après la rentrée voire deux semaines », témoigne un groupe d’élèves de la terminale du lycée de Gassi.

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Les problèmes qui retardent la reprise dans ces établissements publics sont entre autres :

  • manque de matériel (tables-bancs);
  • les cours inondées par les eaux de pluie;
  • l’absence des enseignants ;
  • le retard dans les inscriptions et réinscriptions des élèves.

Difficultés que semble confirmer le proviseur du lycée de Gassi. « On a tenu compte de ce qui est nécessaire pour reprendre les cours mais nous n’avons pas assez de moyens pour réfectionner les tables-bancs. Pour les réfectionner, il faut que les parents fassent les inscriptions ou réinscriptions des élèves. Si bien que nous n’ayons pas les moyens pour tout faire pour que les cours reprennent effectivement, nous sommes en train de confectionner les bancs d’ici deux ou trois jours nous espérons envoyer nos élèves en salle. »

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Il faut noter que malgré ces multiples problèmes, certains chefs d’établissements se donnent à fond pour que cette reprise soit le plus vite que possible. « Nous avons tout fait. Pour le moment tous les matériels sont déjà en place. Dès demain les activités scolaires vont commencer », nous explique le proviseur du lycée scientifique d’Amtoukoui, Mounane Mahamat.

Djimhodoum Serge et Noudjimadji Perline, stagiaires