La plateforme Wakit Tamma a échangé avec le président du Conseil militaire de transition sur le processus de transition en cours et les conditions de participation de la plateforme aux travaux du Dialogue national inclusif.

L’annonce de cette rencontre a été faite sur les réseaux sociaux par la présidence de la République du Tchad. Pour la première fois depuis sa prise du pouvoir, “le Président du Conseil militaire de transition , Mahamat Idriss Deby a reçu ce matin les leaders de la coalition Wakit Tamma conduits par leur Coordinateur, Me Max Loalngar”.

La délégation de Wakit Tamma et le staff du CMT ont échangé durant deux heures. D’après les informations plusieurs sujets sont abordés notamment le processus de transition en cours, la participation de « Wakit-Tama » aux travaux du Dialogue National Inclusif. « Nous avons passé au peigne fin les différentes conditionnalités, la souveraineté et les questions de participation et la qualité des participants », a indiqué l’un des porte-parole de Wakit Tamma, Max Loalngar.

La plateforme Wakit Tamma a indiqué que la question des libertés publiques a été aussi passée au crible. “Nous avons échangé sur l’exercice des libertés publiques, l’organisation des réunions et autres. Nous avons aussi insisté sur la question de notre sécurité, des plaintes qui fusent partout“.

Cette rencontre fait suite à la déclaration du président du Conseil militaire de transition en date du 29 janvier dernier, lors de la 12ème édition de la journée nationale de la paix, de la cohabitation pacifique et de la concorde nationale. « Je voudrais saisir cette occasion qui m’est offerte pour tendre, une nouvelle fois, ma main à ceux de mes compatriotes, qui sont encore sceptiques, à venir s’asseoir avec nous autour de la table pour discuter de l’avenir de notre pays. Notre appel à la participation au dialogue maintes fois réitéré est adressé à tous les Tchadiens, de tous les horizons ».

Cette rencontre est la première depuis la prise du pouvoir par le CMT en date du 20 avril. Une accession à la magistrature suprême contestée par Wakit Tamma. La plateforme a organisé plusieurs marches contre le CMT. Des contestations qui se sont soldées par des morts.