A chaque période de ramadan, des fidèles musulmans rompent le jeûne avec du jus en poudre, vendu en sachet ou dans des boites. Les prix varient de 150 francs à 10 000 francs CFA selon les marques. Ces jus, pour la plupart, ont dépassé leurs dates de péremption.

Des jus périmés sont vendus sans aucune inquiétude partout la ville de N’Djaména. A l’arrivée du mois sacré, la consommation des jus augmentent et la demande est importante. Cela concerne également un grand nombre de produits alimentaires : dates, blé, farine, etc. Malheureusement, il existe des revendeurs peu scrupuleux qui n’hésitent pas à inonder le marché, surtout durant le mois sacré, avec des produits dont la date de consommation a déjà expiré.

Ce genre de produits, se retrouve facilement chez les marchands ambulants, dans les marchés, les grands artères etc.  La population consomme à cause du prix abordable, entre 50 et 100 Fcfa le sachet .

Le consommateur a aussi sa part de responsabilité dans tout cela. La plupart du temps, il est au courant que le produit est périmé mais l’achète quand même. Il ya par exemple des produits qui doivent respecter la chaine de froid, mais sont vendus à l’extérieur sous une température de plus de 30°.

Si le consommateur n’achète pas ce produit posé par terre et mal conditionné, le vendeur sera découragé et ne reviendra plus. Mais ce dernier trouve toujours un acheteur potentiel, il est donc normal qu’il revienne tous les jours.

Lorsque l’on observe le nombre de produits vendus en l’absence de toute condition d’hygiène décente à un consommateur qui n’est pas toujours averti, on se demande s’il y a vraiment un contrôle qui se fait ?

Les textes de loi existent, mais il y a  un problème d’application, de suivi, et d’honnêteté, aussi bien chez le fournisseur que le contrôleur lui-même. Les lois sont bien faites mais l’application laisse à désirer.