FORMATION – Le comité du pilotage du projet Bab Al Amal et ses partenaires se sont réunis ce jeudi afin de dresser un bilan d’une année du lancement dudit projet. Cette rencontre s’est achevée par une conférence de presse.

Après une année de lancement, le comité du pilotage du projet Bab Al Amal et ses partenaires financiers qui sont l’Union européenne, l’Agence française de développement se sont réunis ce 30 janvier à N’Djamena pour dresser un bilan des premiers résultats. Au total 700 jeunes dont 39% de femmes ont commencé la formation dans 27 domaines proposés dans les 5 villes du Tchad (N’Djamena, Abéché, Moundou, Sarh et Bongor).

Les domaines de formations les plus populaires sont la couture, la mécanique automobile et l’hôtellerie-restauration. 15 bureaux de formation-emploi sont devenus opérationnels et ont conseillé près de 5700 personnes. Il est financé à une hauteur de 9,6 millions d’euros par l’AFD, pour répondre aux priorités politiques nationales définies dans la politique nationale de l’emploi et de la formation professionnelle.

Le vice-président du comité de pilotage Harba Khamis a présenté aux hommes de médias le projet ainsi que les réalisations durant cette période. Le projet Bab Al Amal qui signifie « la porte de l’espoir » en français, a été lancé le 21 juin 2018 par le ministère de l’Economie et de la Planification du développement. Il vise à favoriser la formation et l’insertion professionnelle des populations jeunes et vulnérables à travers un renforcement des compétences de ces jeunes par une structure du dispositif d’insertion et de formation professionnelle déployé sur le territoire et l’accompagnement des jeunes vulnérables au long de leur parcours d’insertion d’emploi. Le déploiement de la formation par apprentissage formel, afin d’améliorer et de valoriser les compétences des jeunes tchadiens sur le marché du travail. Le comité de pilotage a aussi annoncé l’insertion de 280 000 nouveaux entrants sur le marché d’ici 2030.

Il faut noter que le projet prend en compte les jeunes déscolarisés et vulnérables ayant un niveau minimum du collège, âgés de 17 à 35 ans. La représentante de l’AFD, Virginie Lucas estime que ce projet s’intègre dans les stratégies de son institution au Tchad.