24 heures après l’élection présidentielle, la coordination des actions citoyennes a, au cours d’un point de presse ce 12 avril, estimé que les lois régissant le vote ont été foulées au pied.



Les Tchadiens ont été appelés aux urnes le 11 avril pour élire leur président. Mais pour la coordination des actions citoyennes, c’était un échec. “Les bureaux de vote ont été désespérément vides”, a laissé entendre le coordinateur adjoint de ladite plateforme, Barka Michel.

Une élection dépourvue de son “caractère démocratique” selon la coordination des actions citoyennes. “Toutes les lois régissant le vote ont été foulées au pied“, insiste Barka Michel. Il cite, pour se justifier, des manquements tels que le non respect de l’isoloir et du caractère secret du vote, la non distribution des cartes.

Une situation qui, d’après la coordination des actions citoyennes, présage des résultats biaisés. “Tout ceci laisse présager des résultats douteux et fabriqués qui n’ont rien à voir avec la réalité de cette abstention massive observée ce 11 avril“.

La coordination des actions citoyennes indique que le boycott a été suivi. “Les Tchadiens, à N’Djaména comme en province ont largement répondu au mot d’ordre du boycott”. Elle compte ainsi continuer la lutte jusqu’à satisfaction. “Elle se poursuivra jusqu’au départ du pouvoir d’Idriss Deby Itno“, a martelé Barka Michel.