POLITIQUE – Le candidat du MPS à la présidentielle d’avril 2021, Idriss Déby Itno, continue d’enregistrer des soutiens. Ce mardi 24 février, 13 partis politiques d’opposition rallient sa cause.


C’est dans la grande salle du Palais du 15 janvier que les représentants de 13 partis politiques d’opposition ont annoncé soutenir la candidature du candidat du Mouvement patriotique du salut (MPS), Idriss Déby Itno. L’Alliance des forces populaires, le Parti démocratique du peuple tchadien, l’Union républicaine, le Rassemblement pour la justice sociale au Tchad, le Parti démocratique de l’Afrique moderne, le Parti libéral du Tchad, entre autres sont ces partis.


Pour les partis politiques de l’opposition présents à cette rencontre, leurs choix pour le soutien à la candidature du président sortant, Idriss Déby Itno, n’est pas vain. Pour ces derniers, “Deby est le seul capable de maintenir le Tchad dans un climat de paix et de développement durable”.


Selon Djimet Clément Bagaou, président du Parti démocratique du peuple tchadien et porte-parole de ces 13 partis, l’heure n’est pas aux agitations mais plutôt à la prise des décisions courageuses pour des résultats satisfaisants. “Nous nous sommes rendus compte que le climat politique actuel ne nous permet pas de mettre le Tchad sur la balance pour dire que les choses courantes sembleraient mieux. Aujourd’hui, nous devrons plutôt chercher à consolider cette base que de laisser les terroristes nous envahir”, dit-il.

Laisser les rebellions détruire le Tchad… Nous devons penser d’abord sur notre propre sécurité et de dire que le Tchad de demain doit se tourner vers son développement parce que les questions d’intérêt personnel, nous devons laisser de côté et penser plutôt à la nation tchadienne”, a soutenu Djimet Clément Bagaou .


Djimet Clément Bagaou dit également avoir constaté avec regret que certains partis politiques “s’agitent soi-disant qu’ils veulent le changement pour ce pays”. Mais ces derniers font des “manifestations au lieu des actions positives pour le bien-être du pays”. “Je pense qu’en vérité si l’on veut un changement, cela doit être un changement positif mais si le changement est négatif, verser le sang des Tchadiens, détruire le peu d’acquis que nous avons ce n’est pas un changement“, souligne-t-il. Il a exprimé son étonnement quant à l’organisation des manifestations de ces derniers temps. “Les gens nous disent que c’est une marche pacifique mais après on se retrouve avec des voitures cassées, les brûlures des pneus et tout, là ce n’est pas la bonne option“, fustige-t-il.