Par un communiqué de presse, les mouvements politico-militaires et alliés (MPMA) qui participent aux pourparlers de Doha dénoncent des manœuvres du gouvernement et menacent de se retirer.

Les groupes rebelles présents à Doha attirent l’attention de l’opinion sur les « agissements » de membres de la délégation gouvernementale avec la « complicité d’agents provocateurs infiltrés, visant à perturber les négociations par des actions de harcèlements et d’intimidations, des provocations et tentatives d’agressions en vue de créer des incidents physiques ».

Pour les signataires du communiqué, « les calomnies, les achats de consciences et tentatives de corruption ont fini par instaurer un climat délétère impropre à la poursuite des négociations dans la sérénité et à troubler la quiétude des médiateurs ».

Tout en réaffirmant leur volonté à parvenir à un accord de paix, les mouvements politico-militaires dénoncent « avec force ces manœuvres » et s’indignent des « perturbations et manipulations qui impactent négativement le déroulement des négociations ».

Les groupes armés qui accusent le gouvernement de s’amuser à « faire durer » les négociations par des « manœuvres dilatoires » se réservent le droit de suspendre leur participation aux pourparlers en cas de persistance des agissements qu’ils dénoncent.