L’Union pour le renouveau et la démocratie (URD) fête ses 30 ans en ce jour 20 mai 2022. Le vice-président du parti, Ibni Oumar Daoud, fait le bilan.

Aujourd’hui, l’URD a exactement 30 ans. Cet âge reporté à l’humain lui confèrerait les attributs de maturité d’âge. C’est donc bien de cela qu’il s’agit pour le cas du parti qui a acquis durant ces 30 ans un cumul d’expériences indéniables sur l’échiquier politique Tchadien.

A la date de sa légalisation le 20 mai 1992, l’un des objectifs majeurs du parti URD était de conquérir le pouvoir politique pour diriger le pays. « Il est nullement question pour l’URD de soutenir la pensée politique d’une autre formation politique ni de faire une alliance avec n’importe quel Parti. Fidèle à cet idéal, notre Parti a toujours refusé la politique de la chaise vide en prenant activement part à toutes les consultations, fussent-elles référendaires, présidentielles, législatives ou communales jusque-là organisées dans notre pays » souligne le vice-président du parti Ibni Oumar Daoud.

Selon lui, en dépit de toutes les basses manœuvres de falsification des résultats de toutes les élections renforcées par une campagne de médisances pour discréditer l’URD auprès de son électorat, le Parti a su tenir haut son flambeau face aux vulgarisateurs de cette théorie contagieuse de la « vente de voix au MPS » pour poursuivre sa marche vers l’ancrage du concept de démocratie réelle.

  • Trente ans de lutte politique ont fait de l’URD un Parti responsable, respectable et sage qui a appelé à voter « OUI » au référendum en faveur de l’adoption de la Constitution en 1996 qui est aujourd’hui charcutée mais dont on réclame la réactualisation, au regard des données nouvelles.
  • Trente ans de vie politique ont permis à l’URD, en tant que Parti d’Opposition Démocratique, d’être apprécié et accepté par la classe politique Tchadienne. Porteur de ses nobles objectifs, l’URD a su jouer de la solidarité avec les autres formations politiques ayant des vues similaires, individuellement pris.


« Les contestations des chefs traditionnels réprimées dans le sang, les conflits armés intercommunautaires bien souvent entretenus, le retour du grand banditisme et la résurgence du phénomène des coupeurs de routes, mais surtout, le risque d’une implosion nationale. Tout ceci fait qu’en effet, le contexte actuel du Tchad pose un certain nombre de problématiques majeures et indissociables pour qui voudra comprendre la complexité de son existence même », developpe-t-il.

Pour rappel, l’Union pour le renouveau et la démocratie fut créé le 20 mai 1992 par feu le général Kamougué Wadal Abdelkader (Paix à son âme) décédé le 09 mai 2011. Sa devise est Paix-Travail-Egalité.