Le Parti socialiste sans frontières (PSF) marche ce 18 février pour réclamer justice, la sécurité et des méthodes de résolution des conflits appropriés.



Le Parti socialiste sans frontières (PSF) marche ce vendredi à N’Djamena. Une marche dite pacifique pour dénoncer trois maux. D’abord l’insécurité, a souligné le président Yaya Dillo Djerou Betchi. « Les récentes tueries en masse à Abeché et à Sandana qu’on peut qualifier de massacre intercommunautaire sont la preuve que des Tchadiens vivent dans l’insécurité ».

Dans la même veine, le leader du PSF estime que les méthodes de résolution des conflits utilisés par les autorités ne correspondent pas. « La deuxième raison de la marche est l’approche actuelle hors cadre de résolution des conflits utilisée par le gouvernement. Car jusque-là on ne nous dit rien par rapport à l’approche judiciaire qui a été utilisé par rapport au déplacement des ministres », observe-t-il. C’est une des préoccupations de la formation politique PSF pour « exiger une justice égalitaire et transparente à tous ».

Enfin, le PSF conclut que les différents cas de violation et de crimes constatés ces derniers mois constituent aussi l’un des mobiles de la marche.

Le PSF a prévu préalablement trois itinéraires dont les points de départ sont : échangeur de Chagoua, rond-point cinquantenaire et la bourse du travail avec pour destination le stade Idriss Mahamat Ouya. Après analyse, le gouvernement a autorisé la marche avec une modification de l’itinéraire. Le point de départ est le rond-point Dembé et la destination est la bourse de travail.