Le Parti pour le rassemblement et l’équité au Tchad (PRET) a fait sa rentrée politique 2021-2022 ce samedi à Etena à la sortie sud de N’Djamena.

Cette rentrée politique du PRET s’est déroulée en présence des responsables de quelques partis amis, notamment de l’alliance Victoire qui a investi Me Théophile Bongoro candidat à la présidentielle d’avril 2021 avant qu’il ne se retire. C’est par l’hymne du parti que la cérémonie a commencé.

Dans son mot de bienvenue, la présidente du comité d’organisation, la 3e vice-présidente du PRET, Naoussengar Kadla Blandine a formulé, au nom des militants du parti, leurs vœux de la nouvelle année au président du parti, Me Théophile Bongoro. Elle a également fait quelques recommandations dont la formation des militants et l’accélération du processus d’installation des ligues des femmes et des jeunes de la ville de N’Djamena.

S’en sont suivies, les motions de remerciement des ligues des femmes et des jeunes du Parti pour le rassemblement et l’équité au Tchad adressées au président Théophile Bongoro pour son leadership à la tête de leur formation politique.

Une vue des militants lors de la rentrée politique

En prenant la parole, Théophile Bongoro a fait observer une minute de silence en mémoire des Tchadiens tombés en 2021 pour « le triomphe de la démocratie ». Il a également eu une pensée pour le feu maréchal Idriss Déby Itno. Pour le leader du PRET, 2021 « restera une année historique à cause des événements heureux et malheureux qui l’ont marquée ». Il cite notamment la pandémie de Covid-19, l’élection présidentielle « boycottée par une bonne partie de l’opposition », la mort du président Déby, la mise en place de la transition, etc.

Me Bongoro a réitéré la volonté de son parti d’apporter « toute sa contribution au dialogue », car, estime-t-il, les Tchadiens doivent se parler. Il souligne que le Conseil militaire de transition a fait bonne œuvre en tendant la main aux politico-militaires pour le dialogue. Il l’invite donc à jouer franc jeu, car prévient-t-il, « si nous ratons cette période, le Tchad disparaitra », parce que chacun prendra sa partie et se repliera chez lui. Le CMT doit œuvrer pour que le calendrier de la transition soit respecté pour un retour à l’ordre constitutionnel, insiste Bongoro.

Le président de ce jeune parti invite aussi les « aînés » à passer la main à la jeune génération en cette période de recomposition de la scène politique tchadienne.

Celui qui siège au Conseil national de transition exhorte ses militants à s’investir pour gagner de nouvelles batailles en 2022. Puisque, d’après lui, 2021 a permis de consolider le parti et 2022, année de mobilisation, doit constituer un véritable chantier, celui d’un changement profond.