Créé le 11 mars 1990 à Bamina au Soudan par un groupe ayant à leur tête le colonel Idriss Déby, le Mouvement Patriotique du Salut (MPS), a 32 ans d’existence. Pour commémorer cette date, les militants de ce parti se sont donné rendez-vous à Bongor, chef-lieu de la province de Mayo Kebbi Est. Aux festivités marquant cette date anniversaire, le secrétaire général du parti, Haroun Kabadi SG du MPS était représenté par le secrétaire général 2ème adjoint, chargé de communication et porte-parole du parti, Jean Bernard Padaré.

Le coup d’envoi a été donné par une marche de soutien au Conseil militaire de transition organisée par les bureaux de soutien au Mouvement Patriotique du Salut.

Le chef de mission, Routouang Mohamed Ndonga Christian, a laissé entendre que le MPS c’est 32 ans d’histoire, 32 ans de démocratie, 32 ans de confiance renouvelée par le peuple tchadien, 32 ans au service du peuple. Et de marteler « Nous devons nous enorgueillir du fait que le MPS est et restera le parti de l’unité, le parti de conviction, le parti de la dévotion et surtout un parti debout».

Le secrétaire général 2ème adjoint, chargé de la communication et porte-parole du parti, Jean Bernard Padaré a, dans son discours, rappelé que le 1er avril 1989, un groupe “pétri de patriotisme et ayant horreur des atrocités commises contre leurs compatriotes”, avait décidé de mettre fin à la dictature. Face à la colère du “dictateur” de l’époque, les membres de l’action du 1er avril ont décidé de prendre la direction de l’Est du pays pour revenir libérer le Tchad. “Ils n’avaient pour armes et moyens que leur foi et leur détermination inébranlable de pouvoir revenir un jour pour libérer le pays”.

Jean Bernard Padaré

Le colonel IDRISS DEBY a été désigné à la tête de cette coalition des forces armées baptisées Mouvement Patriotique du Salut (MPS) dont l’acte de naissance a été signé le 11 mars 1990 à Bamina au Soudan. “Malgré l’armada des forces de la dictature, à force de détermination, d’abnégation et de patriotisme, les forces éprises de liberté et de démocratie sont arrivées à bout de la dictature le 1er décembre 1990, rappelle Padaré.

Jean Benard Padaré a regardé dans les rétroviseurs de l’histoire et a déclaré que le Tchad d’aujourd’hui n’a rien de comparable avec celui des années 80. “Le MPS a libéré le pays, mais aussi les énergies génératrices du développement longtemps opprimées”.

Le Secrétaire général 2ème adjoint n’a pas manqué de faire des éloges à son parti. “Le MPS, c’est la passion de servir, la passion d’un Tchad uni, prospère et respecté. Les faits parlent d’eux-mêmes, les esprits honnêtes et objectifs ne peuvent les démentir. Le MPS a significativement impacté de manière positive le quotidien des Tchadiens”. En 1990, la population tchadienne était d’environ 7 000 000 d’âmes. En un peu plus d’un quart de siècle, cette population a doublé voir même triplé. “Cela peut s’expliquer par l’amélioration des conditions de vie, la présence de la paix, de la stabilité et de la sécurité”, conclut-il.