2019 sera une année électorale au Tchad. Le 9 novembre courant, le  parlement tchadien a adopté à l’unanimité le projet de loi portant création de la commission électorale nationale indépendante (CENI). Restructuration et innovations sont à signaler.

La loi créant la nouvelle CENI l’a restructurée par rapport à la précédente. Dans son organisation, son fonctionnement et sa composition, que des innovations.

La nouvelle CENI ne fonctionnera qu’avec 31 membres au lieu de 41 comme dans la précédente. La durée de son mandat reste indéterminée. La loi créant la CENI donne la possibilité de garder la même CENI pour un cycle électoral, si les deux élections se déroulent dans une période n’excédant pas un an.

Nouveautés

La nouvelle CENI sera composée que des politiques sans la société civile. Précédemment la CENI était Tripartite (majorité présidentielle, opposition démocratique et société civile). Pour organiser les élections en 2019, la société civile ne sera pas associée à la CENI.

Le cadre national de dialogue politique est considéré comme important à la contribution de prise de décisions nationales des organisations des élections, alors que les lois passées ne l’ont pas pris en compte.

Pour le chef de file de l’opposition démocratique, le député Saleh Kebzabo, la société civile est partagée en branche proche de la majorité et de l’opposition donc elle a du mal à critiquer le processus électoral.

Selon les dispositions de cette loi, les membres de la CENI doivent prêter serment devant la cour suprême avant de prendre fonction.