A l’occasion de la commémoration de la Journée de la liberté et de la démocratie, le Mouvement patriotique du Salut (MPS) a offert un cocktail à ses membres et alliés. A cette cérémonie, le Président de la République, président fondateur du MPS, a fait une déclaration dans laquelle il se dit agacé par certains comportements.

Le président Deby a salué la mobilisation des militants et militantes du MPS mais aussi des partis alliés et de tous les Tchadiens pour cette journée commémorative. Il a salué la forte mobilisation des militantes de l’OFMPS pour leur rentrée politique, le 1er décembre au palais du 15 janvier. « J’ai eu un sentiment de joie et mon cœur a vibré en voyant la salle pleine des femmes issues de tous les horizons, militantes du MPS. C’est un tournant pour le parti mais aussi pour le Tchad », a indiqué le Président fondateur, avant d’inviter les militants au resserrement de rang pour une dynamique politique.

L’interpellation de Deby

« La démocratie a ses règles, ses valeurs auxquelles nous croyons tous. Une chose est certaine : chacun défend ses convictions mais cela ne doit pas diviser le pays, diviser les Tchadiens », interpelle le président de la République, président fondateur du MPS, qui s’offusque de certains comportements et langages déplacés et de la culture du communautarisme que d’aucuns font leur fond politique.

« La 4ème République bannit cette attitude et nous n’accepterons pas ces genres de comportements. Je n’hésiterai pas à frapper si cela s’avère nécessaire. Aimons notre pays qui est notre père et notre mère, notre bien commun », souligne-t-il.

Idriss Deby Itno met en garde tous ceux-là qui mettent en mal la cohésion sociale et l’harmonie entre les Tchadiens. « Cette démocratie que nous vivons dans ce pays a un prix. Ce prix, le sang de ceux qui sont morts pour cette cause à laquelle ils ont cru profondément. J’accepte qu’on me traîne dans la boue si les journaux pensent que cela leur permet de se vendre, je suis déjà vacciné. Critiquer le régime, c’est normal mais je ne permets pas qu’on traîne le Tchad dans la boue. C’en est trop », tonne le président de la République, Idriss Deby Itno.