Prenant part au Congrès africain contre la peine de mort à Abidjan en Côte d’Ivoire, le ministre tchadien de la Justice garde des Sceaux, Djimet Arabi s’est exprimé lors d’un panel sur la peine de mort en Afrique.

À l’annonce de ce panel, les participants n’attendaient que la déclaration tchadienne par rapport à la loi antiterroriste. Dans ce sens, « pour le  cas du Tchad, nous avons déjà aboli la peine de mort dans le  nouveau Code pénal. Mais, pour des raisons de sécurité et des menaces terroristes sur le pays, il y a une loi dite “antiterroriste”.  Cette loi prévoit la peine de mort. Notre pays a enregistré des cas d’attentats terroristes qui ont coûté la vie à des paisibles citoyens. C’est pourquoi cette loi est mise en place contre les Boko Haram », souligne le ministre de la Justice, Djimet Arabi. Pour lui, le droit à la vie est reconnu par la constitution tchadienne. Ainsi, la tendance au Tchad est favorable à l’abolition de la peine de mort, même dans le cadre de la loi antiterroriste.

Le garde des Sceaux, Djimet Arabi a aussi appelé les organisations des défenses des droits de l’homme de se pencher sur le cas des USA et des pays d’Asie, où la peine est clairement exécutée sans que ces pays ne soient inquiétés.

Rappelons que le 4e Congrès mondial contre la peine est prévu en 2019 en Belgique.