INTERNATIONAL – Le 25 mai marque la commémoration de la Journée de la libération africaine. Dans ce contexte particulièrement dur, le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a rappelé l’importance de cette journée.

C’est 57 ans jour pour jour que l’Organisation de l’union africaine a décidé d’arrêter cette journée pour marquer l’indépendance du continent. Ce 25 mai 2020, le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, a rappelé l’importance de cette journée dite africaine pour une Afrique indépendante.

« Cette date, qui est considérée comme la journée de l’Afrique, est, comme toutes les célébrations importantes, un moment non seulement de joie, mais aussi de fierté, de réflexion et de méditation », souligne Moussa Faki Mahamat. En 1963, le continent a jeté les bases de l’Union, déjà sapée par la colonisation, en créant l’OUA. Cette institution devenue l’Union africaine en 2002 a posé les bases du progrès économique, social et culturel très remarquable. Mais, toujours est-il que le débat sur l’indépendance du continent ne cesse d’être évoqué.

Moussa Faki Mahamat, sur cette problématique de la liberté de l’Afrique a déclaré que le « tableau de bord du demi-siècle d’indépendance et de liberté du continent laisse un doute… Malgré son énorme potentiel économique et son riche, jeune et dynamique capital humain, la plupart des Etats africains ont leurs difficultés à assumer le bien-être de leurs populations », déplore le président de la Commission de l’Union africaine.

Il  appelle l’Afrique à tracer sa propre voie. « Sa dépendance alimentaire et son insécurité sont inacceptables et intolérables, tout comme l’état de ses infrastructures routières, portuaires, sanitaires et éducatives. Les terres, les forêts (…) détiennent des ressources nécessaires pour répondre aux besoins de ses peuples. Vivons de de ce que nous avons, en utilisant ce que nous avons, autrement dit, vivons nos moyens. »