Le chef de file de l’opposition tchadienne et candidat malheureux à la dernière présidentielle a réagi par un communique de presse en ces termes.
C’est avec une grande surprise que j’ai appris, le 23 août 2016, la décision du procureur de la république de classer sans suite le dossier relatif à la disparition des militaires à la suite du vote. S’il a été établi que des militaires présumes morts et nommément cites ont été physiquement présentes dans une mise en scène à la télévision nationale, cela ne peut nullement servir de prétexte pour classer ce dossier.
Saleh Kebzabo de dire que dans sa déclaration à la police judiciaire le 9 août dernier que les propos tenus par les candidats ne pouvaient pas donner lieu à des poursuites quelconques et que si cela devait entrainer des règlements de comptes post électoraux il prendrait acte et se défendrait en conséquence.
En plus Saleh Kebzabo nie avoir reconnu qu’aucun militaire n’est mort ou disparu et que le procureur doit élargir son enquête vers les parents des militaires disparus qui n’ont toujours pas réapparu depuis cette sordide histoire, déclare Saleh Kebzabo dans son communique de presse.
Saleh Kebzabo réaffirme que des militaires disparu il y a. Il confirme enfin n’avoir pas répondu à la plus grande partie des questions posées, car selon lui les propos des candidats sortis de leur contexte électoral sont nuls et de nul effet et que cette page doit être définitivement fermée.