Les personnes interpellées par la police ce matin lors de l’acte 2 de la marche dite “Wakit tama” contre un 6ème mandat du président viennent d’être toutes relâchées, sauf Mahamat Nour Ibedou.



Malgré l’important dispositif sécuritaire, des groupes de jeunes, des acteurs de la société civile et hommes politiques sont sortis ce matin pour manifester avant d’être dispersés par la police. Dans la foulée, plusieurs arrestations ont été signalées. Parmi les personnes interpellées par la police, il y a le président de la Ligue tchadienne des droits de l’homme (LTDH), Max Loalngar, le défenseur des droits de l’Homme Mahamat Nour Ibedou, l’artiste N 2A, le vice-président du parti d’opposition Les Transformateurs, Dr Sitack Yombatinan, Daga Moudwe, membre du bureau exécutif du parti UNDR, entre autres.

Finalement, la police les a tous libérés à l’exception de Mahamat Nour Ibedou qui, lui, est gardé à la police nationale. Contacté, le porte-parole de la police nationale, le commissaire Paul Manga a indiqué qu’il a été condamné à une peine de trois mois avec sursis.“La période n’est pas encore terminée et il est sur la voie publique”.

Quel sort lui sera réservé? Le porte-parole de la police a fait comprendre “qu’Il sera auditionné et transféré au parquet”.

Pour rappel, Mahamat Nour Ibedou a été interpellé avec plusieurs autres manifestants par la police lors de la manifestation dite “marche du peuple” le 6 février. C’est donc au cours du procès lié à cette marche qu’il a écopé, avec d’autres manifestants, de trois mois de prison avec sursis.