Le gouvernement malien a démenti jeudi avoir initié des négociations avec des extrémistes religieux.

Il a dit dans un communiqué avoir “appris par voie de presse” l’annonce de négociations avec le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) et la Katiba Macina dirigés respectivement par Iyad Ag Ghali et Amadou Koufa.

“Aucune organisation nationale ou internationale n’a été mandatée officiellement pour mener une telle activité”, a précisé le bureau du Premier ministre Choguel Maïga.

Le gouvernement assure néanmoins avoir bien noté les recommandations formulées lors du Dialogue national inclusif (DNI, décembre 2019) et de la Conférence nationale d’entente nationale (CEN, 27 mars-2 avril 2017) allant dans “le sens des négociations avec tous les fils du pays afin de les réconcilier pour la stabilité” du Mali.

Tout en indiquant que des “bonnes volontés” se sont présentées pour mener les négociations, le communiqué a rappelé que lorsque le gouvernement jugera nécessaire d’ouvrir les négociations avec “les groupes armés de quelque nature” que ce soit, “le peuple malien sera informé par des canaux appropriés”.

Depuis 2012, le Mali est confronté à une profonde crise multiforme aux niveaux sécuritaire, politique et économique.