Suite aux malheureux événements du 02 février 2008, plusieurs opposants politiques ont été arrêtés et, certains relâchés. Huit ans après, la disparition de l’opposant IBNI Oumar Mahamat Saleh reste encore d’actualité. Nous avons tendu notre micro à Mahamat Nour IBEDOU, Secrétaire Général de la Convention Tchadienne pour la Défense des Droits de l’Homme.

Parlant de la situation des droits de l’Homme qui a prévalu pendant les événements de 02 février 2008, Mahamat Nour IBEDOU affirme que, l’Etat tchadien n’est pas un Etat de droit en soi. Pour lui, « le système actuel a profité de la confusion avec l’arrivée des rebelles pour régler des comptes à des opposants. C’est le cas de IBNI Oumar Mahamat Saleh dont la disparition nous a causé beaucoup de mal et nous ne l’oublierons jamais. Il faut que cette disparition soit élucidée et nous allons chaque année travailler à cela ».

Selon M. IBEDOU, le 02 février est un événement triste. Il rappelle aux Tchadiens pratiquement un cauchemar parce qu’il y a eu assez de dégâts. « Ce n’était pas un spectacle beau à voir. Nous ne souhaitons pas que ce jour puisse survenir encore », souligne le Secrétaire Général de la CTDDH.