SOCIETE – Le 15 mars de chaque année, le monde célèbre la journée des droits des consommateurs. A cette occasion, l’Union africaine des consommateurs (UAC) a fait une déclaration pour attirer l’attention des gouvernement sur les droits des consommateurs en Afrique.

Cette déclaration signée du président de l’UAC, le Tchadien Daouda Elhadj Adam, souligne que la célébration de cette journée constitue une opportunité importante pour les organisations de consommateurs de sensibiliser les consommateurs sur leurs droits et leurs devoir mais également d’attirer l’attention des décideurs sur les grands problèmes et aussi leurs responsabilité en matière de protection des consommations.


Selon l’Union africaine des consommateurs, bien que le continent africain n’a pas été durement touché par la Covid-19 en termes de décès, il a néanmoins subi les conséquences économique les plus dévastatrices, car ayant déjà une économie fragile et une forte dépendance vis-à-vis du commerce mondial en termes d’importations de produit de base et des financements extérieurs, l’ensemble des pays en voie de développement souffrent de vulnérabilités qui sont accentuées par les chocs exogènes.


Pour l’UAC, la fermeture des frontières et autres restrictions des services publics et privés sont autant de mesures, certes pour freiner la propagation de la maladie. Cependant, relève le document, ces mesures ont contribué à la violation des droits des citoyens consommateurs dans plusieurs pays africains. “Ces mesures auront à ne point douter, des effets négatifs à moyen et à long terme sur le développement du continent. C’est pourquoi il est urgent que la communauté internationale s’organise pour trouver des solutions qui permettront de protéger les populations vulnérables, et de lutter contre une aggravation de la pauvreté, de la vie chère et du chômage et d’assurer une relance des activités économique en faveur d’un développement durable”, recommande l’Union africaine des consommateurs.