INTERNATIONAL – les Forces du GNA et celles de Khalifa Haftar ont repris le 26 janvier les combats après un cessez-le-feu obtenu il y a moins d’un mois à la conférence de Berlin.

Le Gouvernement d’union nationale et les forces du maréchal Khalifa Haftar ont une fois de plus repris les armes. Une offensive a été lancée par des troupes sur l’axe menant à la ville de Misrata. Une information relayée par le gouvernement de Tripoli.

Selon les termes du communiqué, son ennemi a fait mouvement vers la ville d’Abou Grein, lançant ainsi une offensive vers le port stratégique de Misrata qui se trouve à environ 120 kilomètres de là. Et de l’autre côté, les forces de Khalifa Haftar ont certifié avoir pris le contrôle des deux localités dont Qaddaheya et Wedi Zamzam, en direction d’Abou Grein.

Selon l’analyste Jalel Harchaoui cité par l’agence Associated Press, il s’agirait là de l’ouverture d’un front tactique par Khalifa Haftar. Pour lui, Khalifa Haftar chercherait ainsi à attirer, dans la défense de Misrata, les miliciens originaires de cette ville et qui défendent aujourd’hui le gouvernement à Tripoli.

Le cessez-le-feu de Berlin en éclat

Moins d’un mois après la conférence de Berlin sur la Libye, conférence d’ailleurs qui a l’air de tout régler dans ce pays détruit depuis la chute de son leader en 2011 avec l’embargo sur les armes, les réalités sur le terrain montrent le contraire. Les protagonistes persistent chacun dans son manœuvre militaire.

Notons que cette reprise des combats intervient et ce, après une condamnation, par la mission de l’ONU en Libye, des « violations continues et flagrantes » de l’embargo sur les armes par « plusieurs pays » ayant pourtant participé à la conférence de Berlin au début du mois