L’exil n’est ni un métier, ni une vocation” ce sont les premiers mots d’Acheikh Ibn-Oumar à sa descente de l’avion ce jour de dimanche 4 novembre 2018. L’homme politique vient de rejoindre sa terre natale après plus d’une vingtaine d’années d’exil politique.

L’exil politique est une anomalie, une exception. La place normale de tout homme politique ou de tout citoyen soucieux de l’avenir du pays c’est être au sein de sa société. Mais les circonstances parfois, imposent ces genres de situations. Donc pour moi c’est juste un retour à la normale, un retour à la maison auprès des parents, des amis, des collègues, des amis de jeunesse et certains de mes maitres, qui m’ont formé à l’école ou à l’école de la vie ” poursuit-il.

L’homme semble porter le poids de l’âge, mais aussi celui de l’exil avec son lot de regrets, d’occasions manquées et des moments qu’on ne peut rattraper. C’était un homme vraisemblablement ému qu’on a pu voir aujourd’hui et qui va devoir prendre le contrecoup du temps qui a passé.