Au cours d’un point de presse animé ce dimanche 7 novembre au centre Al-Mouna, le Groupe d’Actions Patriotiques (GAP) a fait le point sur ses activités.

Après la mort brutale du feu Maréchal du Tchad en avril dernier, le GAP salue la mise en place du Conseil militaire de transition (CMT) et du gouvernement, les actions entreprises comme la signature du pacte social, la main tendue aux exilés politiques, la préparation du Dialogue national inclusif et la mise en place du numéro vert 116.

Une mise en scène dont les tenants et aboutissants sont connus d’avance

Malheureusement, « nous assistons à un cirque qui se prépare à présenter au peuple tchadien une mise en scène dont les tenants et aboutissants sont connus d’avance. L’exemple le plus patent, les deux derniers forums dits inclusifs en sont l’amère expérience », relève le porte-parole du GAP, Yacoub Hassaballah.

En dépit des réalisations susmentionnées, le porte-parole du GAP, souligne que l’analyse de la situation politique actuelle révèle que la gouvernance du Tchad est dominée par des “personnes mal intentionnées, égoïstes et belliqueuses”.

« De cette situation malencontreuse au sommet de l’État naissent des décisions balbutiantes, inexpérimentées, contradictoires et source de conflits quant à la gestion de l’État en général et la préparation de l’importante rencontre nationale. Cela est d’autant plus visible dans la formation du Gouvernement de Transition que dans la création de la Commission de préparation du Comité Technique et du Conseil National de Transition (CNT). Tous ces organes sont exclusifs et font une belle part aux personnes mal intentionnées », analyse-t-il.

« Or, les Tchadiens dans leur grande majorité n’aspirent qu’à la paix durable, définitive où tous ses fils réconciliés et unis, vivront en harmonie. Les Tchadiens sont disposés à pardonner, mais ne peuvent plus continuer à endurer », constate Yacoub Hassaballah.

Le GAP lance un appel au Président du Conseil Militaire de Transition, Mahamat Idriss Deby Itno, qui est “le premier à répondre devant l’histoire”, de prendre ses responsabilités afin de mener le Tchad à bon port.