A l’issue d’une assemblée nationale tenue ce mardi 20 juin, les députés membres des partis politiques de l’opposition portent à l’attention  de l’opinion nationale et internationale que depuis quelques semaines, des partis politiques dits de l’opposition, des associations et des activités ont envahi la toile pour interpeller les députés de l’opposition et leur demander de démissionner de leur mandat ; à l’appui de cette démarche aux allures d’injonction, ils affirment que le mandat de l’assemblé nationale a pris fin depuis juin 2015 et qu’en conséquence les députés exercent dans l’illégalité. Le communiqué précise que les députés de l’opposition  soutiennent qu’il est superfétatoire d’utiliser de tels arguments à des fins inavoués et renvoient leurs détracteurs aux articles 107 et 113  de la constitution. Le communiqué conclu que les députés de l’opposition pensent que le débat, dans la forme et le fond est totalement biaisé et mal posé. Leur présence à l’assemble nationale, bien qu’ils ne représentent  que le sixième des effectifs, est utile et nécessaire, dissuasive et salutaire. Les députés de l’opposition affirment que le vrai débat est celui de l’organisation des élections législatives le plus tôt que possible et que l’argument financier est fallacieux. Ils en appellent à toutes les forces socio-politique de se mobiliser pour exiger du gouvernement dont c’est la mission  d’organiser rapidement des élections démocratiques et veiller qu’à l’avenir, toutes les échéances électorales soient scrupuleusement respectés conforment à la constitution.  Le communique porte la signature du chef de fil de  l’opposition Saleh Kebzabo.