Le Barreau du Tchad, constate avec “regret et désolation” la violence perpétrée qui a conduit à des pertes en vies humaines dans la sous-préfecture de Danamadji dans le Moyen Chari. Pour lui, les cas de violences qui se perpétuent et se multiplient sont les conséquences directes des tueries non élucidées de Faya, Abéché et de Sandana.

Le mardi 17 mai dernier, lors de son point de presse relatif à l’interpellation de ses confrères, le bâtonnier, président de l’Ordre national des avocats du Tchad (Onat), Me Laguerre Djerandi Dionro, a évoqué les tueries de la sous-préfecture de Danamadji, département de la Grande Sido, province du Moyen Chari.

Le Barreau du Tchad constate avec “regret et désolation” la violence perpétrée qui a conduit à des pertes en vies humaines. Le Barreau du Tchad relève que ces cas de violences se perpétuent et se multiplient parce que les cas antérieurs, (Ndrl, faisant référence aux tueries de Faya, d’Abéché, de Sandana, etc.) sont restés non élucidés par la justice et que cela encourage ces types de comportement.

« Le Barreau du Tchad condamne fermement ces actes et appelle les pouvoirs publics à s’assumer et que toute la lumière soit faite pour situer les responsabilités, y compris celles des forces de l’ordre », appelle Me Laguerre Djerandi Dionro. Enfin, rappelle le Bâtonnier, la sacralisation de la vie humaine est le noyau dur des droits de l’homme.

En définitif, le Barreau du Tchad insiste sur le respect des droits humains, y compris le droit de manifester qui ne saurait être soumis à un engagement quelconque sachant qu’il appartient aux force de l’ordre d’assurer l’ordre public et la sécurité dans une telle circonstance.