VIDÉO – Il faut mettre terme à la mutilation génitale d’ici 2030, a souhaité l’Unicef. Une annonce faite à l’occasion de la célébration de la journée de la lutte contre cette pratique.

Le monde célèbre ce jeudi 6 février, la journée mondiale de zéro tolérance à l’égard des mutilations génitales féminines. Selon le rapport de l’Unicef, plus des millions de filles et de femmes ont subi une forme de mutilation génitale féminine/excision.  

Et 30 millions d’autres filles risquent d’en être victimes au cours des dix prochaines années. Au Tchad, au moins 80 % des filles sont excisées entre 5 et 14 ans. Le pays a une prévalence de 44% chez les filles et les femmes de 15 à 49 ans.

Les mutilations génitales féminines endommagent irrémédiablement le corps des filles et leur infligent une douleur insoutenable. Ces pratiques causent également un traumatisme psychologique extrême qui peut durer toute la vie, d’après les Nations-Unies.