Ce jeudi 17 février, lors de la conférence de presse sur le désengagement de la France et de ses partenaires, le président français Macron a annoncé que le retrait des forces françaises présentes au Mali devrait s’étaler sur une durée de 4 à 6 mois.

En raison des multiples obstructions des autorités de transition maliennes, le Canada et les Etats européens opérant aux côtés de l’opération Barkhane et au sein de la Task Force Takuba estiment que les conditions politiques, opérationnelles et juridiques ne sont plus réunies pour poursuivre efficacement leur engagement militaire actuel dans la lutte contre le terrorisme au Mali et ont donc décidé d’entamer le retrait coordonné du territoire malien de leurs moyens militaires respectifs dédiés à ces opérations.

En étroite coordination avec les Etats voisins, ils ont également exprimé leur volonté de rester engagés dans la région, dans le respect de leurs procédures constitutionnelles respectives. « Le retrait des forces françaises présentes au Mali devrait s’étaler sur une durée de 4 à 6 mois », a annoncé Emmanuel Macron.

« La présence française au Sahel doit se réduire comme cela a été fait dans le Nord-Mali », a révélé Emmanuel Macron. Pour le président français, cette évolution permettra, comme demandé par les partenaires locaux, de se recentrer “là où notre contribution est attendue”.

Par ailleurs, Emmanuel Macron déclare que des militaires européens présents au Mali seront redéployés au Niger, car il juge que “Al-Qaïda et Daech ont choisi de faire de l’Afrique, du Sahel en particulier, et maintenant de manière croissante le Golfe de Guinée, une priorité de leur stratégie d’expansion”.