Hier c’était le tour du réseau des Associations de Défense des droits de l’homme. Pour le nouveau gouverneur, les ADH doivent collaborer avec l’administration pour participer ensemble au maintien de la paix et du bon vivre entre population.

Les réunions de prise de contact entre le nouveau gouverneur du Mandoul, Hissein Dakou, et ses collaborateurs continuent. Dans la journée de vendredi 26 novembre, c’est autour des associations de défense des droits de l’homme.

Prenant la parole, le coordonnateur du réseau des associations de défense des droits de l’homme du Mandoul, Madjiyara Ngar Alkoa s’est attelé sur les cas récurrents des conflits agriculteurs-éleveurs, le mariage précoce, les mutilations génitales féminines, la traite des enfants, l’esclavage, l’accaparement de terre… Quant à lui : certains paysans se voient arracher leur terre. Ils sont exposés à tout. Une famille agraire qui n’a plus de terre cultivable devient un maçon qui n’a plus de truelle. Exposée à tous les dangers, elle est obligée de devenir esclave sur sa propre terre pour survivre, affirme-t-il.

A cet effet, le Gal Hissein Dakou rassure aux leaders des associations de défense des droits humains que même un mètre de terre d’une personne ne sera arraché par quelqu’un. Moins d’erreur c’est la prison car Dieu condamne l’injustice, déclare-t-il.

Le gouverneur demande aux leaders de ces associations de véhiculer le message de la paix et éviter de divulguer les fausses informations qui pourraient occasionner les conflits et la haine. Il affirme en ces termes : “je suis à votre côté pour œuvrer pour la défense des droits humains, je suis impartial et je suis aux côtés de la victime. Je ne tarderai pas à envoyer à korotoro toute personne qui viole les droits de l’homme”, assure le gouverneur.

A l’endroit de la presse, le gouverneur leur invite à travailler dans le respect de l’éthique et de la déontologie. Vérifier les sources d’information, traiter l’information comme l’art aurait voulu, collaborer avec l’administration. Il ne faudrait pas que les plumes des journalistes s’acharnent contre une personne ni une institution car pour lui, la presse est un service très sensible et surtout pendant cette période de transition. Vulgariser les informations liées à la paix afin de participer au bon processus de transition et favoriser la cohabitation pacifique. Tels sont ses conseils. Il demande enfin aux hommes de médias de l’aider dans l’exercice de sa mission dans le Mandoul.