Entouré de quelques membres de son gouvernement, le premier ministre Pahimi Padacké Albert   a rencontré dans l’après-midi du jeudi 24 novembre 2016, dans la salle de réunion de la Primature, les responsables de  la plateforme intersyndicale composée de l’Union des syndicats du Tchad (UST), de la confédération indépendante des syndicats du Tchad (CIST) et du syndicat national des enseignants chercheurs du supérieur (SYNECS).

L’objet de la rencontre est de renouer le dialogue avec les centrales syndicales en vue d’une reprise de travail rapide car depuis presque trois mois, les écoles et les hôpitaux sont restés fermés. La rentrée scolaire lancée le 15 septembre n’a même pas débuté. Les élèves du public n’ont jamais mis pied à école cette année.

Au cours de la rencontre, le chef du gouvernement a informé les responsables syndicaux de la disponibilité de son équipe au dialogue pour une sortie de crise.

Un responsable du SYNECS, souligne que les syndicats prennent acte de l’appel au dialogue lancé par le premier ministre et se disent disposés à dialoguer aussi. «Nous allons d’abord informer nos bases respectives», relève ce syndicaliste, après la rencontre.

Les fonctionnaires tchadiens, dans leur ensemble, observent une grève sèche et illimitée depuis presque trois mois déjà. L’administration publique, la justice, les écoles et les hôpitaux, sont soit fermés, soit fonctionnent très au ralentis.

Malgré le paiement des salaires du mois de septembre, les fonctionnaires accusent encore deux à trois mois d’arriérés de salaires.

Les syndicalistes exigent avant tout dialogue, le paiement des arriérés de salaires, confie à Tchadinfos, un membre de la plateforme revendicative.