Les changements climatiques, les risques de sécheresse et les inondations ont un impact très négatif sur la vie humaine. Ce qui conduit à des urgences humanitaires. Pour faire face à cela, le Fonds national de l’eau a organisé un atelier pour renforcer les capacités de ses cadres.

Le Tchad, à l’instar des autres pays du Sahel est considéré comme un pays très vulnérable aux changements climatiques avec une combinaison de pauvreté élevée, de conflits fréquents, de systèmes de gouvernances faibles, à laquelle s’ajoutent les risques de sécheresse et d’inondation. Ce qui fait que le pays est confronté à de nombreuses urgences humanitaires et lutte notamment pour faire face aux conséquences des changements climatiques à travers une résilience des communautés de base. Des zones urbaines sont confrontées à des problèmes d’adaptation.

Face à tous ces problèmes, le Fonds national de l’eau (Fne), a organisé du 6 au 7 avril 2022, un atelier de renforcement des capacités des cadres des ministères sectoriels responsables de la planification et du budget sur le suivi-évaluation en intégrant les données du terrain pour le compte du projet de renforcement de la résilience des communautés locales face aux changements climatiques au Tchad (PRRCL).

Selon le directeur général du Fonds national de l’eau (Fne), Tahir Abdel-Aziz Awam, cet atelier permet de présenter aux participants les concepts de base de suivi et évaluation des programmes et projets de développement, de présenter leurs critères axés sur les résultats, d’élaborer les indicateurs de performance, etc. Au terme de cet atelier, les méthodes des collecte, y compris les données ventilées par sexe, le traitement de l’information, la conduite des évaluations et la présentation des rapports et des revues ont été présentés et discutés avec les participants.