Le 48ème Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) s’est ouvert ce mardi 22 mars 2022 dans la capitale pakistanaise, Islamabad. Plusieurs sujets liés à la sécurité, l’islamophobie, la santé, l’économie et le développement sont à l’ordre du jour.

Le siège du parlement pakistanais abrite depuis ce matin, les assises de la 48ème session des ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’OCI. Le thème de cette édition qui est : « Construire des partenariats pour l’unité, la justice et le développement », reflète selon le secrétaire général de l’OCI, Hissein Brahim Taha, les aspirations des populations.

Après avoir souhaité la bienvenue aux différentes délégations, le Premier ministre pakistanais, Imran Khan, a insisté sur le phénomène de l’islamophobie qui ne cesse de croitre dans le monde. « Les gens confondent l’islam avec le terrorisme et l’extrémisme », regrette-t-il.

Hissein Brahim Taha, fait savoir que les défis sont nombreux et multiformes. « Les Etats membre de l’OCI doivent faire face à toutes les tendances de l’islamophobie et la lutte contre le terrorisme est une priorité absolue pour les pays de l’OCI », souligne-t-il.

Pour le ministre des affaires étrangères pakistanais, Shah Mahmood Qureshi, les pays membre de l’OCI doivent conjuguer leurs efforts pour mettre sur pied un ensemble de programmes pour lutter contre le terrorisme, l’islamophobie et consacrer des ressources pour renforcer la sécurité au sein de l’espace OCI.

En outre, le 48ème Conseil des ministres des Affaires étrangères examinera durant les deux jours (22-23 mars) la question de la reprise des activités économiques dans les Etats de l’OCI fragilisée par la pandémie de Covid-19 ; les moyens de renforcer le rôle de l’OCI pour aider les pays du Lac-Tchad à relever les défis de sécurité et de développement ; l’occupation palestinienne…

« Le monde islamique doit parler d’une seule voix. Montrons au monde que nous pouvons apporter notre contribution à la paix du monde », conclut le Premier ministre pakistanais.

Al-mardi Charfadine, envoyé spécial