POLITIQUE – Le bureau de rassemblement des jeunes du mouvement patriotique du salut (RJ/MPS) a organisé ce mardi une conférence-débat sur les trois ans après l’investiture du président Idriss Deby Itno. Les échanges ont lieu au siège du RJ/MPS.

Cette conférence-débat placée sous le thème « l’an 3 de l’investiture du chef de l’Etat, bilan et perspectives » vise à faire le bilan sur l’état d’exécution du programme politique durant le mandat en cours du chef de l’Etat. Plusieurs membres du gouvernement ont pris part à ce débat. Chacun d’eux a profité pour donner sa position dans la réalisation des actions entreprises au sein de leurs départements.

Pour ce faire, une commission a été mise sur pied et présidée par le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Dr David Houdeingar suivi de la ministre secrétaire générale du gouvernement, Mariam Mahamat Nour comme vice-présidente.

Cette commission a fait le bilan sur le programme politique adopté par le chef de l’Etat. Selon le président de la commission, Dr David Houdeingar, plus de 50 % des travaux ont été déjà effectués. Le bilan de ces 3 ans à retenir se situe sur la diversification de l’économie nationale, l’évaluation à mi-parcours. Cela permettra de faire des propositions concrètes.

Par exemple, au ministère de l’Aménagement du territoire, une loi sur l’aménagement de N’Djamena vient d’être votée. Et avec l’appui de l’Agence française pour le développement des bassins de retention sont en construction dans les zones péri-urbaines pour stocker des eaux de pluie. D’ici 25 mois, tous ces canaux de drainage seront opérationnels.

Par la même occasion, les journalistes ont posé des questions à ces membres du gouvernement sur les objectifs fixés pour le mandat actuel du président Idriss Deby Itno qui porte sur le monde rural et la jeunesse.

Mais tout porte à croire que peu des promesses ont été réalisés. On assiste toujours à des conflits intercommunautaires dans le monde rural. La commission a consigné que des actions sont en train d’être entreprises pour faciliter la cohésion sociale et le vivre-ensemble.

Le président de la commission a fait savoir qu’il reste encore deux ans pour ce quinquennat donc le pouvoir actuel pourrait bien finaliser ce programme à 100%.