Lors d’une conférence-débat organisée par le ministère de l’Enseignement supérieur, ce 18 janvier, à l’université de N’Djaména, sous le thème : «  regards croisés de la recherche sur les processus de dialogues et de réconciliation dans le contexte de la transition en cours », la ministre de tutelle a prononcé un discours inaugural dans lequel elle souligne que la transition permet au pays d’aller sur de nouvelles bases.

« La transition offre une opportunité de refondation du Tchad que nous voulons », déclare la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Lydie Béassemda, à l’entame de ses propos. Par opportunité, la ministre entend la mise en place des conditions et modalités d’un véritable dialogue.

Béassemda  Lydie  estime que son département dispose des compétences à faire valoir dans ce processus. « L’existence d’une diversité de compétences, d’expériences et de profils que regorge le département permet d’enrichir les analyses et formuler des propositions idoines ».

Elle poursuit que la contribution des enseignants-chercheurs donne l’opportunité d’expérimenter un processus endogène de réflexion portant sur des solutions nationales aux différents problèmes et enjeux.

Autour du thème central : «  regards croisés de la recherche sur les processus de dialogues et de réconciliation dans le contexte de la transition en cours », 23 enseignants-chercheurs ont travaillé sur des sous-thèmes tels que le processus de dialogue national au Tchad ; les expériences de dialogues et de réconciliation inter-tchadiens d’hier à aujourd’hui. « Ces chercheurs ont développé un regard scientifique croisé sur les méthodes et les démarches d’ensemble d’évaluation et de ré-évaluation des solutions originales, pertinentes au traitement de la question des concepts de dialogue et de réconciliation nationale », apprécie la ministre Béassemda Lydie.